9.30.2024

Histoire de mon fils : 9 - Retour à la campagne

Après le décès de mon mari, nous sommes retourné en ville.
Claude n’avait plus de chien mais avait d’autres occupations. Il allait à l’hôpital de jour. Il allait à la piscine, faire de l’escalade, des promenades à cheval et aussi quelques petits voyages. Mais ça ne pouvait pas durer : les moniteurs sont partis et mon fils qui ne savait pas jouer aux cartes, restait à la maison.
Nous ne nous plaisions pas en ville et sommes retournés à la campagne. C’est là qu’a eu lieu l’épisode du Di-Hydan.
Je vous copie l’article de mon ancien blog paru il y a 10 ans.
 
 

Ce médicament est précieux. Pour la seconde fois, il vient d’être retiré du commerce et on n’en trouve plus que dans les hôpitaux sous un autre nom.
 Mon fils a été accidenté en 1971 par inhalation de monoxyde de carbone, suite au changement de gaz. L’EDF, après suppression des preuves, n’a pas voulu se déclarer responsable.
Suite à cet accident, mon fils, resté handicapé, a été victime de crises d’épilepsie. Après deux ans d’expériences avec changements de médicaments, de doses et de médecin, il a été trouvé la Trinuride, appelée maintenant Di-hydan. Maintenant, mon fils n’a plus aucun problème et peut vivre normalement : se baigner, faire du vélo…
Maintenant, je ne sais pour quelle raison, ce produit est retiré des pharmacies.
J’ai déjà vécu ça pendant un an. Cela m’obligeait à aller tous les mois à Romilly ou à Sézanne. A Romilly, le stationnement est difficile. Il faut marcher et faire la queue à l’accueil. (Je précise que j’ai 83 ans et que certains voudraient retirer le permis aux vieux). A Sézanne, on m’a fait attendre une heure car le pharmacien, absent, interdisait à son employé de délivrer lui-même ce médicament.
Personne ne voudra accepter de perdre une demi -journée tous les mois pour faire ça à ma place. De plus, les épileptiques, cachant leur maladie, ne se connaissent pas. Impossible donc de manifester ou de faire une pétition.
Il y aurait cependant des solutions. La plus simple serait que le médicament qui est à la disposition des hôpitaux, et qui est parait-il fabriqué en Angleterre, soit vendu dans les pharmacies.
Une autre serait qu’on puisse l’avoir pour trois mois, ce qui ferait quatre déplacements par an au lieu de douze, et qui limiterait la paperasserie.
Il ne devrait pas être autorisé de retirer un médicament sans avoir d’abord prévu son remplacement. Mais qu’attendre d’un pays où le nombre de fonctionnaires et de bureaux différents qui ne communiquent pas, complique tout ?
Je vais envoyer cette lettre au ministère de la santé et à la télévision en espérant que cela fera bouger les choses.

1 commentaire:

  1. C'est un vrai scandale... Difficile de s'en sortir seule dans ces problèmes insurmontables...

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