Avant guerre, maman avait un réchaud-four électrique. Il était très simple de fonctionnement. Un bouton indiquait la température, l’autre le fonctionnement du four avec lequel on pouvait cuire avec les résistances du haut ou du bas ou ensemble. Il était fourni avec un livre de recettes et on ne loupait jamais rien. J’étais championne du biscuit de Savoie et je me souviens que la recette se terminait par 10 mn à courant coupé.
Suite à ma longue expérience, j’ai connu la gazinière au gaz et au butane, puis les fours électriques. J’en ai eu un avec ouverture horizontale, et minuterie qui arrêtait la cuisson. Pas de pyrolyse ni de chaleur tournante et je le regrette. J’ai cru trouver le maximum de confort avec celui que j’ai actuellement : il a une porte tiroir qui me permet de sortir les plats sans me brûler, mais à part ça…
Il y a 12 numéros qui indiquent :
La minuterie sonne très faiblement et ne coupe pas le courant. J’en ai une que je promène avec moi.
On ne peut pas savoir si la chaleur du four est atteinte. Il y a une suite de minuscules points rouges sur fond noir qui nécessite une bonne vue.
Evidement, il n’y a pas de livre de recettes. J’utilise la cuisson classique et rarement la chaleur tournante qui s’appelle « air pulsé ».
J’ai peur lorsqu’il me faut changer un vieil appareil. Lorsque les fabricants décideront qu’il faut changer la mode et que tout serait plus joli si les inscriptions étaient jaunes sur fond violet, on n’aura pas d’autre choix.
Je suis rétrograde.
Avant guerre un four électrique ?... Hé bien c'était le luxe ! Avant guerre mes parents, chacun de leur coté, (puisqu'ils ne se connaissaient pas encore), habitaient dans des endroits équipés de cuisinières au charbon, (souvent transformées en cuisinières au bois pendant la guerre)...
RépondreSupprimerPuis quand j'étais petit, c'était des cuisinières au gaz butane... Et moi encore maintenant, c'est pareil...
Très bonne soirée à vous
j'essaye d'écrire seulz.Onavait mrmr une raddio crachouiante
SupprimerTraduction du message de ma mère :
SupprimerJ'essaie d'écrire seule.
On avait même une radio qui crachouillait.
Mon grand-père maternelle travaillait, à cette époque, pour Gaumont Actualités et gagnait fort sa vie. A l'époque où ma mère parle du four, la famille habitait dans une maison jumelée à Clamart. C'était avant la guerre.
SupprimerDans des lettres de mon grand-père écrites avant son mariage à ses parents, j'ai appris qu'il fréquentait différents salons liés aux nouvelles avancées techniques comme le salon arts-ménager liés aux récompenses Lépine. Mes grands-parents maternels étaient donc toujours avertis des dernières avancées techniques.